[Pr_Battouche]

السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته،

قرأت بتمعن كل المشاركات التي قدمتموها كلكم، ولقد كان لها طيب الأثر في نفسي، وما التفافكم حول الملتقى وموضوع الملتقى إلى ذليل على صفاء سرائركم،وإخلاص نواياكم باتجاه تخصص المكتبات والمعلومات بالجزائر. لقد سبق وإن قلت بأن الملتقى جاء ليشكل بداية عهد جديد لتخصص المكتبات والمعلومات بالجزائر، عهد يؤسس لفعل الاعتراف لأصحاب الفضل ممن سبقونا، ومنح الفرص للجيل الجديد من الباحثين بهذا التخصص. كل ذلك محاولة لتكريس التواصل والاستمرارية (شكرا للعضو One For all على إدراكه لهدف الجمع ما بين الأجيال).

شكري الخاص أصالة عن نفسي وبالنيابة على كافة الباحثين بمخبر: "طريق الجزائر نحو مجتمع المعلومات: المقومات، الأهداف والتأسيس"، وكذلك لكل الطالبات والطلبة الأعزاء الذين التفوا حول الملتقى ... وفي انتظار الانتهاء من عملية التركيب وإخراج الشريط السمعي البصري ووضعه في متناولكم للاطلاع وإبداء الرأي، نسعد بموافاتكم بملخصات الأوراق والبحوث العلمية المقدمة طيلة أيام الملتقى، وكلنا آملا في تعميم الفائدة

ملخص مداخلة الدكتور رياض بوريش - أستاذ محاضر ورئيس اللجنة العلمية لقسم العلوم السياسية بجامعة منتوري قسنطينة -، والموسومة دور تكنولوجيا المعلومات والاتصال في الحكم الرشيد

Le rôle des TIC dans la bonne gouvernance

L’émergence des TIC (qui ont remplacé deux éléments de base de la production - le travail et le capital - par l’information et le savoir) a eu une influence marquée sur le développement de la gouvernance en réseau. Certains considèrent que ce mode de gouvernance s’appuie sur des moyens électroniques pour soutenir et stimuler une bonne gouvernance. L’ONU suggère qu’une gouvernance en réseau représente un changement radical par rapport au gouvernement bureaucratique traditionnel, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle favorise une bonne gouvernance.

De nouveaux défis se présentent aux pays sur le plan du bon usage de ces technologies dans la gestion des affaires publiques. Ces TIC doivent en effet être utilisées au mieux dans une optique de meilleures prestations de services aux populations, de plus grande transparence, responsabilité et efficacité. Ainsi, il est important d’aspirer à un nouveau type de gouvernance et d’administration publique pour accompagner la volonté de changement et de progression.

L’utilisation des TIC dans des objectifs de bonne gouvernance doit particulièrement se développer aux niveaux national et local sachant que leur usage et leur intégration adéquats permettraient de favoriser le développement économique et social. De plus, l’intégration des TIC dans la gouvernance des affaires publiques peut constituer la base d’une gouvernance participative et efficace et une communauté bien informée. Il est clair que dans les pays développés, les collectivités locales, dont les initiatives sont nombreuses, se montrent à même de s’emparer des TIC, bien plus facilement que l’Etat central. Ainsi, les activités permettant de simplifier la relation administré/administration, de réduire les lourdeurs bureaucratiques et de favoriser la transparence (mise en ligne d’informations relatives à l’activité administrative et à la gestion de la collectivité, mise en ligne de formulaires administratifs, dépôt en ligne de dossiers administratifs, réponses personnalisées aux questions des administrés...), sont devenues monnaie courante dans ces sociétés.

Il apparaît dans cette communication qu’au-delà du rapport administré/administration, c’est la relation même entre le citoyen et la communauté politique qui peut être transformée en s’appuyant sur les TIC. Il convient d’insister sur la nécessité pour les TIC d’intervenir en s’inscrivant comme outil d’un projet politique car celles-ci peuvent jouer un rôle déterminant dans l’amélioration des affaires publiques. Au total, la e-gouvernance ou gouvernance électronique, qui est l’utilisation récurrente des TIC dans l’optique de la bonne gouvernance, a pour principaux objectifs d’appuyer et de simplifier l’accès aux services publics pour tous (gouvernement, citoyens et entreprises) et de soutenir et faciliter la gouvernance au-delà des frontières temporelles et spatiales.