| منتدى التواصل الاجتماعي للمكتبيين والمعلوماتيين يعني بالتواصل الاجتماعي بين منسوبي المكتبات والمعلومات. |
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Mar-05-2009, 10:49 PM
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مكتبي مثابر
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العضوية: 58239
تاريخ التسجيل: Nov 2008
الدولة: الجـزائر
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"ان الله وان اليه راجعون"نسال الله الرحمة والغفران للفقيدة الغالية على قلوبنا وندعوه ان يسكنها فسيح جناته ونتمنى من اهل الفقيدة ان يتمسكوا بروح الصبر والسلوان باسمي وباسم
كل طلبة قسم علم المكتبات منتوري بقسنطينة |
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Mar-06-2009, 08:58 AM
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المستشار والمشرف العام
على المنتدى مدير مركز الفهرس العربي الموحد
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العضوية: 9370
تاريخ التسجيل: Feb 2005
الدولة: السعـوديّة
المشاركات: 575
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غفر الله لها وأسكنها فسيح جناته
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Mar-06-2009, 01:49 PM
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خبير في علم الأرشيف - أبوظبي
الإمارات العربية المتحدة
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العضوية: 19513
تاريخ التسجيل: Sep 2006
الدولة: الإمارات
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وداعُا أختنا العزيزة حليمة سمرة.
إن لله و إن إليه راجعون؛
الله يرحمك يا أختنى العزيزة حليمة سمرة؛ عرفتك سنة 1969 لما كنا طلبة أول سنة في جامعة قسنطينة؛ و لم تقطع العلاقة بيننا كما بين الأخت والأخ رغم بعد المسافة، و كانت آخر رسالة منك بتاريخ 18 ديسمبر 2008؛ من يعرفك أنك كنت شاعرة باللغة الفرنسية، تكتبين عند الألم كما قلته لنا؛ أسمحيلي أن أقدم إلى زملائنا جزء من شعرك الحنين؛ وداعًا؛ سنلتقي أمام الله عز و جل. أبوظبي في 6 مارس 2009. عبد الكريم بجاجة. 02 mars 2008 254- Retour à la poésie …avec Halima Semra (1) Constantine Constantine Muse des amoureux de l’insolite Constantine Muse des personnages mythiques Ton rocher, ton canyon, ton ravin, tes ponts qui enjambent Tes gorges profondes, font de toi la Muse des passants Eblouis par ta vision prenante, austère, inoubliable. Te parcourir, c’est avoir le cœur lourd de chagrin, Pour tes quartiers-naufrages. Tu t’en fus sombrer en ruines…non prestigieuses, En ruines-sacrilège. Ton âme millénaire erre au-dessus du Rhumel assoiffé, A la recherche de son passé de déesse authentique. Pathétique vestige de deux cyprès surplombant Les toits de maisons vétustes. Les abeilles ne butineront plus dans cette impasse de mon enfance, Maison des Tanneurs. Où sont tes ruelles odorantes, jadis animées par une vie fraternelle, solidaire ? Je cherche en vain un jardin suspendu au gouffre. Tu continues à hanter mes rêves, Et je rêve de te voir resurgir de l’abîme. Constantine, On s’éloigne de toi, en oubliant le départ. On te remémore, toi qu’on quitte sans le vouloir. On te revoit avec une tendre émotion, D’où qu’on revienne : hauts lieux de « culture », de « liberté ». Mais c’est en ton sein que les mots de dignité et de liberté ont été vécus Depuis la Numidie glorieuse. Constantine, On te veut revivre, non pour la nostalgie, Mais pour ta fierté légendaire. 08 Mars 2002 04 mars 2008 255- Retour à la poésie …avec Halima Semra (2) El Hourya* J’écris ton nom avec tant d’émotion, car Tu représentes plus que ce mot divin, Béni d’entre toutes les valeurs humaines. Tu représentes plus que ton allure majestueuse Qu’on aperçoit de loin, perché sur le plateau du Coudiat. « Vous voyez cet imposant édifice ? C’est El Hourya ! » En fait, c’est le cœur qui l’aperçoit en premier. Notre lycée, notre prime jeunesse. Souvenirs lointains, tendres, immuables. Ils sont là, ancrés en chacune de nous. Epoque bénie des cieux, époque faste de l’Algérie. Nous l’avons connue, vécue, bue. C’est l’empreinte d’enseignants inoubliables Par leur dévouement, leur honnêteté envers l’enseignement et les élèves. Certains cocasses n’en étaient pas moins rassis. D’autres, imperturbables scientifiques ont presque Fait aimer des matières « exécrables » A beaucoup d’entre nous. Et si tels nous ont fait rêver, fantasmer avec Les récits d’éternels amours : Tristan et Iseult,Titus et Bérénice, Kaïs et Leïla…sans oublier Nos si talentueux auteurs algériens : Dib, Feraoun, Kateb,… D’autres encore ont marqué par leur douceur, leur générosité Ou leur franc-parler. Amitiés tendres d’une époque qui appréhendait Un futur incertain, mais attendu. Un monde d’adultes. Mémoire parfois défaillante, mais cœur toujours vivant. Envolées, dispersées, disparues, retrouvées, nous sommes Toujours les dignes filles d’El-Hourya. Mars 2001 * Lycée El Houriya de Constantine, ancien Lycée Laveran 06 mars 2008 256- Retour à la poésie …avec Halima Semra (3) « Les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux » Incompris. C’est le mot qui m’est spontanément venu Quand j’appris ton mal. Décidément, il est dit qu’il est toujours Trop tard quand on veut bien faire. Jusqu’au bout, tu auras fait Un pied de nez à tous. Ton orgueil, ton immense sensibilité T’auront fait quitter ce monde Si cruellement. Tu dois encore et toujours – mais Plus sereinement – te moquer de nos travers. Et tu auras toujours raison. Septembre 1999 A toi Rachid Se peut-il que tu nous ais quitté, voilà déjà… Se peut-il que tu ne nous offriras plus de tes écrits : Forts, sans complaisance, sans condescendance. Se peut-il que tu ne verras plus l’Algérie Cette Algérie que tu portais en toi ? Ton image d’un homme serein, mais qui brûlait Intérieurement de sentiments justes, humains. Ta voix, tranquille, mais qui disait si fortement Cette passion de fraternité, de paix, mais jamais D’abdication. On te sentait un homme droit, une personne qu’on Aurait aimé avoir pour frère, pour ami : qui nous aurait Prodigué amitié, confiance, honnêteté. Ton immense simplicité égalait ton talent d’écrivain. Rachid : Homme d’honneur et de générosité, Les cicatrices ne se referment jamais tout à fait : Elles saignent encore de t’avoir perdu, et de savoir Que tu souffrais de vivre…et de mourir loin de l’Algérie. Malédiction du pays et des hommes ? ! Un jour, un jour Dieu nous permettra de parler Ensemble de ce…monde. Juin 1997 Homme… Homme, ton chant me poursuit, pitoyable Chant d’un marin bravant les eaux profondes. La mer est cruelle, le ciel imperturbable : Ton regard hagard défit et s’y fonde. Homme, tu voulus la justice, tu réclamas la vérité. Sous quel jour t’est-elle apparue cette vérité autre : Quand cet autre toi-même, l’homme, t’a trompé En voulant détruire ta foi, ton amour en lui ? Homme, tu résistas, tu disparus sans mourir, Et tu revins sans joie. Tu continuas le combat, Pour qui, pourquoi ? Acharné, jamais las. Pour vaincre l’injustice, toujours le combat. Homme, je t’aime pour ce que tu fus : Un fou, un poète, un Homme. Sans cesse blessé, sans cesse à l’affût D’un monde, étrange ? d’Hommes. Homme, ton chant fini m’a fait mal. Car, n’est-ce pas aussi la fin de l’espoir ? Pourtant, je continuerais à croire. A ta merveilleuse et cruelle histoire d’Homme. 1986 08 mars 2008 257- Retour à la poésie …avec Halima Semra (4 et fin) A Sakina A pas feutrés, tu passais. Comme pour ne pas déranger. Le travail, toujours le travail. Problèmes, faux problèmes, exaspération, satisfaction, colère, incertitude. Parfois même peur et lassitude. Et tout ce bouillonnement – à la stricte image de l’Algérie – empiétait sur l’amitié, et même sur cette chose qu’on nomme humanité. Nous n’avons pas eu le temps d’être plus proche de toi. Ce temps qui se rit de nous et qui a tout son temps pour nous anéantir. Pourtant, nous avions – sincèrement – fait le vœu d’être plus présentes, lorsque nous avions appris ton mal. Mais pourquoi est-ce arrivé au moment où l’Algérie était gagnée par une malédiction sans précédent ? Evidemment, il n’y a aucune réponse. Désespérément aucune. Aujourd’hui, jour de vacances. Je contemple cette université : vide, sans âme, parce que sans étudiants. Il y a 25 ans, nous étions étudiants… Dieu, que ce lieu – source de pensée et de sagesse – est à mille lieux de cette noble mission. Existera- t- il encore une génération qui, à l’instar de la nôtre, sera pleine d’espoir, de projets, d’amour, de générosité ? Existera-t-il encore des jeunes qui n’auront pas que la rancœur, la peur, l’appréhension d’un avenir incertain, pour ne pas dire sombre ? Cette université, ce pays. Ce monde. Tu y as certainement pensé, pensé et pensé toi aussi. Mais que valait tout cela devant l’inévitable, l’irréparable, semblais – tu dire, et qui est la mort ? Sans doute, sans aucun doute rien. Et pourtant, par delà le désespoir et l’impuissance, je continue à croire que cette terrible chose n’est pas une fin, et que, un jour, nous aurons à nous retrouver. Nous n’étions peut-être pas très proches, mais j’appréciais – outre ta gentillesse- qu’à chaque rencontre, tu portais sur le monde des propos sereins et sans amertume. Et c’est cela qui faisait ton courage et ta dignité. Décembre 1995 SEMRA Halima, de Constantine |
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Mar-06-2009, 04:13 PM
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مكتبي نشيط
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اللهم ارحم أستاذة حليمة سمرة و اغفر لها .
إنا لله و إنا إليه راجعون |
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Mar-06-2009, 07:37 PM
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مشرف منتديات اليسير
أستاذ محاضر بقسم علم المكتبات جامعة منتوري قسنطينة الجزائر
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تاريخ التسجيل: Dec 2004
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إن القلب ليحزن وإن العين لتدمع ولا نقول إلا ما يرضي ربنا
اللهم إنا نسألك بأسمائك الحسنى وباسمك الأعظم أن ترحمها
وتجعل قبرها روضة من رياض الجنة،وأن تسكنها الفردوس الأعلى رفقة النييئين والشهداء والصالحين وحسن أولئك رفيقا إن القلب ليحزن وإن العين لتدمع ولا نقول إلا ما يرضي ربنا أحسن الله عزاءنا جميعا بهذا المصاب الجلل اللهم ثبتنا بالقول الثابت في الحياة الدنيا وفي الآخرة واجعل إخلاصنا لك وحدك وسرائرنا متوجهة إليك يا رحمن اللهم رضاك عن حليمة وعنا واجمعنا بها رفقة الحبيب المصطفى-صلى الله عليه وسلم-
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Mar-06-2009, 08:25 PM
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مكتبي جديد
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ان لله وان اليه راجعون
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Mar-06-2009, 09:52 PM
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مدير مخبر بحث
طريق الجزائر نحو مجتمع المعلومات المقومات، الاهداف والتأسيس
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مرثية الدكتورة الشاعرة
أستاذنا الخبير الفاضل عبد الكريم بجاجة،
قرأت كلماتك المؤثرة في رثاء وتذكر الأخت حليمة، حقا لقد كانت شاعرة تكتب عند الألم للوطن وللقضايا الكبيرة لهاته الأمة ... ولعلك قرأت ما كتبته خلال العدوان الاسرائيلي على لبنان خلال 2006. لست أملك سوى هاته الكلمات باللغة الفرنسية في رثاء أستاذتي في الثمانينات، وزميلتي في التسعينات، أما مع بداية الألفية فقد كان بداية العمل المشترك بيننا داخل فرق ومخابر البحث. Ce soir la bibliotheconomie en Algerie est triste Triste que tu sois partie Vers le chemin du repos éternel Tu peux partir la tête haute et le cœur en paix Vers les Cieux lointains Vers les étoiles qui brillent de mille éclats Un éclat écarlate Tu as su donner espoir Agrave; tant de gens, de justice et de liberté Mais tu es partie si rapidement Ton combat scientifique ne fesant que commencer Alors à nous, tes étudiants, tes Collegues, tes amis De le continuez et d’y croire O Chère Soeur Agrave; jamais tu vivras dans le cœur de ceux qui te connaissent Agrave; jamais tu resteras gravée dans leurs mémoires Ton souvenir n’est pas éphémère Et tant que tes Etudiants croiront en toi Tu vivras
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Mar-06-2009, 10:05 PM
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مكتبي مثابر
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ان لله وان اليه راجعون
اللهم ابدلها دارا خيرا من دارها واهلا خيرا من اهلها وان يبدل الله سيئاتها حسنات انه ولي ذلك والقادر عليه اللهم امين
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Mar-08-2009, 01:10 PM
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خبير في علم الأرشيف - أبوظبي
الإمارات العربية المتحدة
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مقال الفقيدة حليمة سمرة حول حرب لبنان 2006.
تحية طيبة و بعد؛
نعم أخي العزيز د. بعطوش، لقد نشرت في موقعي بجريدة "Le Monde" مقال كتبته أختنا الفقيدة حليمة سمرة حول حرب لبنان 2006؛ و أنشره من جديد في هذا المنتدى. الله يرحمك أختنا العزيزة. Accueil d’une invitée sur le blog : Halima Semra camarade d’université à Constantine, 1969-1972 août 2006 20 5- Hommage à la résistance libanaise Beyrouth, Nasrallah et le Che Beyrouth, Je me faisais une joie de te revoir tantôt, car, je t’ai à peine connue, si peu découverte, mais juste assez pour t’aimer et désirer revenir. Hélas, non seulement, je ne puis te visiter chaque année, ainsi que l’implore l’inégalable voix de Faïrouz, mais la bêtise humaine a de nouveau fait surface. Comment peut-on parler d’holocauste à longueur d’année, de siècle, alors que des holocaustes naissent chaque jour chez les peuples qui ne demandent qu’à vivre en paix sur leurs terres spoliées ? Comment peut-on faire subir à autrui ce qu’on a soi-même vécu si Douloureusement et si cruellement ? Comment peut-on figer le sourire d’un enfant, allumer dans ses yeux une peur incommensurable, insoutenable ? Les convictions d’antan : paix, révolution, amour, justice, ne sont-elles que poussières dans ces pays dits de démocratie ? La dignité, la fierté, ne sont-elles devenues que le pâle reflet de ce qui fut l’apanage de ces pays qui veulent museler les voix – impérissables – des héros du peuple ? Aujourd’hui, en dehors du peuple universel, il ait un héros pour les arabes : Nasrallah : il force notre respect. Et si des différences idéologiques existent entre lui et le Che, ils s’avèrent si proches dans ce qui fait la dignité humaine : tous deux se sont élevés contre la barbarie civilisatrice, l’intolérance maquillée de démocratie. Tous deux sont finalement des frères qu’il est nécessaire d’abattre parce qu’ils sont épris de justice, et qu’ils dérangent par leur engagement anti-impérialiste. Et si l’un a été assassiné, l’autre est sur le point de l’être, par ceux qui sont sans foi ni loi, et pétris de tant de mauvaise foi ! Je salue la mémoire de l’un et je souhaite que Dieu prête longue vie à l’autre, car, comme disait Adonis, si le monde arabe avait dix Nasrallah, il ne s’en porterait que mieux. Poignante image de ce poète, au doux pseudonyme d’Adonis, dont la voix vibrait d’émotion en parlant du Liban meurtri. Beyrouth, tu resteras debout, tel ce cèdre à l’ombre duquel nous, tous les terroristes de la paix, te donnons rendez-vous pour dire combien Loubnan est cher à nos cœurs. Halima SEMRA |
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Mar-08-2009, 05:28 PM
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أسأل الله لها المغفرة والرحمة وأن يتغمدها بواسع رحمته ويجعلها في فردوسه الأعلى
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Mar-09-2009, 06:25 AM
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مكتبي نشيط
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تاريخ التسجيل: Nov 2007
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رحمها الله وغفر لها وأسكنها فسيح جناته وألهم أهلها وذويها الصبر والسلوان .... إنا لله وإنا إليه راجعون
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